Chaque donnée dans cette application (les éléments des vecteurs) est lue exactement une fois. Donc il n'y a ici absolument aucune temportalité temporelle. Par ailleurs, les lectures de la mémoire sont probablement très régulières, car l'implémentation la plus évidente du programme consiste à traverser les vecteurs dans l'ordre naturel des éléments, et ceux-ci sont probablement stockés en mémoire de manière contiguë. Pour cette raison on peut espérer une localité spatiale significative. Bien entendu, de grands blocs amèneraient en une fois davantage d'éléments séquentiels dans le cache et conduirait à moins de défauts de cache (rappelez-vous que notre premier cache d'un mot par bloc n'exploitait pas du tout la localité spatiale).
La première option conduit à la séquence suivante d'accès à la mémoire, et à la séquence correspondante de succès (S) et de défauts (D) de cache:
a11, b11, a12, b21, a11, b12, a12, b22, a21, b11, a22, b21, a21, b12, a22, b22
D D D D S D S D D S D S S S S S
Avec la deuxième option:
a11, b11, a12, b21, a21, b11, a22, b21, a11, b12, a12, b22, a21, b12, a22, b22
D D D D D S D S S D S D S S S S
Les deux options conduisent donc au même nombre de défauts de cache et sont donc, en pratique, équivalentes.
Les 6'000 défauts de cache du premier étudiant sont bien évidemment faux, parce que par définition la politique OPT ne peut conduire à plus de défauts de cache que la politique LRU (5'000).
Les résultats du deuxième étudiant sont plausibles.
Le troisième étudiant trouve qu'un cache plus grand conduit à plus de défauts de cache, ce qui est impossible avec la politique OPT.
Finalement, le dernier étudiant ne trouve aucun défaut de cache avec le grand cache de 6Mo, ce qui implique que les données peuvent être stockées entièrement dans le cache. Dans ce cas, n'importe quelle politique de remplacement conduirait au même résultat (puisqu'il n'y a rien à remplacer). Toutefois LRU conduit à 3'000 défauts de cache, ce qui signifie que le résultat de l'étudiant est faux.